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Vents II
Volets fermés
Seul perçant l’obscurité
de mes draps de rêve
le souffle puissant
de cet animal
sauvage
Fabuleux et sauvage
souffle profond de vies mille et une
de dragon insoucieux
arbres sur son errance las
transformés en gisants
flots ailleurs démontés
reliefs au buffet
de notre présence
Mais ici cette nuit
son souffle
flaire les interstices
de mes volets fermés
et les vitres d’effroi
fait crisser
de réjouir mon être archaïque
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