•  

     

    FORÊT XXV

    Forêt d’hiver

     

     

     

    En son sein la forêt retient la mémoire des siècles

    colosses et brindilles déchus

    fétus d’os par le lichen du temps recouverts

     

    Tant d’orages aux eaux sombres ont éteint

    les éclats pourpres de la terre

    et pourtant de ce tapis percent

    sans cesse

    de fragiles germes

    laissés en héritage

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    1 commentaire
  •  

    Tu entres en forêt

    avant toute chose

    par l’odeur des végétaux

    qui très lentement imperturbablement

    inhument leur présent en fumure

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    En ces bois

    à chaque pas le paysage j’ai inventé

     

    et à chaque pas de côté m’a réinventé le paysage

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Forêt XVIII

     

     

    Montagne du Musan

    tsunami minéral

    dans le temps figé

    en suspend de submerger la forêt 

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Bosquet de lilas

    moineaux mésanges y plongent

    puis remontent les vagues ramures

    comme nageurs de hautes frondaisons

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Dans les dessous

    éclatants du soleil

    la nature a tous ses sens renversés

     

    Dans le bois

    un édredon de blancs pollens

    les flocons remontant vers le ciel

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    FORÊT XV

     

     

    Laissez-moi marcher

    poser mes pas

    à l’écoute de la Terre

     

    Elle fructifie l’héritage

    espoir et souffrance

    ténacité au bonheur

    de nos innombrables à jamais transformés

     

    Puiser l’admirable

     - énergie nourricière - 

    sérum perfusé par cet humus qu’est la terre

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Me suis élevé avec le chant des oiseaux

    apposant de branche en branche

    le sceau mutin de la joie

    ménestrels du temps vécu simplement

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

       J’ai posé ma main sur l’écorce d’un arbre

    c’est le battement de mon pouls que j’y ai pris

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire
  •  

     

    Tu attends en vieux sage d'abriter un ancêtre 

    qui viendra nourrir de l'eau de son âme 

    l'outre-vie de tous ceux  

    qui précédèrent et firent Terre 

    et nourrir l'outre de vie 

    de ceux à venir 

     

     Parole tissée avec un fil du poème "Arbre" de  Imasango - Sète - "Paroles gravées" - Voix Vives 2016  

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique